Consommation raisonnée

Privilégions l’utilité, pas la quantité !

Un des gros problèmes de nos maisons et de nos appartements c’est qu’ils débordent. Nous possédons trop d’objets.

Nous vivons dans une société d’hyperconsommation dans laquelle l’avoir est plus importante que l’être.

Nous passons notre temps à nous plaindre de la baisse de notre pouvoir d’achat alors que le taux d’équipement des ménages ne fait que grimper depuis 50 ans. Nous sommes dans la trajectoire : réussir sa vie c’est posséder toujours plus. Qui ne se souvient pas de la célèbre boutade « Si a 50 ans on n’a pas une Rolex on a raté sa vie » .

Avec les slogans publicitaires « Je le vaux bien  » ou « j’y ai droit » notre imaginaire est nourri du fait que nous serons plus heureux si nous possédons. Nous voulons montrer aux autres ce que nous valons par nos possessions. Nous nous transformons en panneaux publicitaires en affichant nos marques favorites. C’est notre signe extérieur de réussite. Nous devenons esclave de nos objets.

Privilégions l'utilité pas la quantité

De plus la guerre des prix dans les grandes surfaces, nous pousse à toujours plus consommer en nous faisant croire que nous avons besoin d’acheter une 2° bidon de lessive à moitié prix ou bien 3 paquets de pâtes pour en avoir un 4° gratuit.

Est-ce que nous devons mesurer notre bonheur à l’aune de nos possessions ? Est-ce que notre consommation doit être utilisée pour mesurer notre bonheur ? Si le peuple consomme, c’est qu’il a un bon moral. Non C’est totalement l’inverse nous consommons à outrance pour combler un mal-être.

C’est trop, mais combien est assez ?

Trop est pire que peu 

Proverbe japonais

C’est une question primordiale que de savoir ce qui nous est suffisant pour chaque catégorie d’objet.

Si vous êtes un fan de livres de cuisine (comme je l’ai été) vous allez toujours en vouloir plus, mais votre soif ne sera jamais assouvie tel un puit sans fond. C’est compliqué de se raisonner car nous sommes toujours persuadées que nous serons plus heureux si nous en avons un de plus dans la collection.

Il est important de se poser des limites et de se demander « combien m’est-utile ? »

Ces limites sont variables d’une personne à l’autre mais aussi d’un moment de la vie à l’autre. Par exemple vous n’aurez pas besoin d’autant de tailleurs que durant votre vie de travail lorsque vous serez à la retraite.

Privilégions l'utilité pas la quantité

Mais combien est assez pour moi ?

Maintenant que vous avez pris conscience que vous possédez trop d’objet, vous voulez vous lancer tête baissée dans le désencombrement. STOP… réfléchissons avant et faisons un état des lieux.

Beaucoup d’objets que nous gardons, nous les gardons par habitude et non par besoin. Connaitre nos besoins, nous permettra de ne pas acheter sans but.

Prendre conscience de la différence entre ce que nous possédons et ce dont nous avons besoin, nous permettra de ne plus surencombrer nos lieux de vie.

Voici un questionnaire que je vous propose. La liste n’est absolument pas exhaustive. Vous pouvez faire cet exercice sur bien d’autres catégories d’objets.